Cérémonie du thé

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Avant propos

Les gens qui pratique la cérémonie du thé régulièrement sont souvent d’avis que le Chado ne s'apprend pas dans les livres ou sur Internet, il doit être appris d'un professeur. Le but de cette page n'est pas d'enseigner la voie du thé aux nouveaux étudiants, mais de fournir du matériel qui peut être étudié en plus des Keikos régulières. (Keiko 稽古 est japonais pour la pratique, l'étude et la formation sur le thé, nous faisons référence à des cours réguliers que la plupart des étudiants prennent avec un professeur.

À propos du Chaji

Le Chaji est un rassemblement de thé pendant lequel l'hôte sert des plats et du saké, en plus de thés koicha et usucha. Un chaji prend du temps à compléter en fonction du moment de la journée où la rencontre a lieu et de son type d’événement. Nous nous attarderons sur un type de cérémonie, pour les autres, s'il vous plaît, se référer au matériel de cours, le cas échéant. Le Shogo pourrait être un «standard» comme forme de chaji puisqu’il a lieu à la mi-journée, il est donc raisonnable de l'utiliser comme base pour cette page sur le Chanoyu.

Chanoyu - 茶の湯:

Signifie "eau de thé"

Mais elle fait référence à la cérémonie du thé en elle-même. Cette cérémonie est aussi désignée sous les noms de chadō (茶道) ou encore sadô (茶道) ou « le chemin du thé » représente l'étude ou la doctrine de la cérémonie du thé. Plus particulièrement, le terme chaji (茶事) se rapporte à la cérémonie du thé complète avec le Kaiseki (un repas léger). Une chakai (お茶会), littéralement une « rencontre autour du thé ») n'inclut pas le Kaiseki.

薄茶・濃茶 - Usucha/Koicha: Thés de Cérémonie

Le matcha ( 抹茶 - littéralement thé en poudre) qui est la variété employée dans la cérémonie du thé japonaise. O’koicha お濃茶 ou Koicha, thé matcha épais et O’usu お薄 ou Usucha thé matcha léger. C'est probablement le thé que l'on vous servira si vous demandez un matcha. Il est fabriqué à partir de feuilles tendres récoltées sur de jeunes arbres (âgés de 3 à 16 ans). On utilise une petite cuillère à thé ( 茶杓 - chashaku) pour mettre deux doses de thé dans le bol, puis l'on verse l'équivalent d'une demi louche en bambou ( 柄杓 - hishaku) d'eau chaude. Enfin, on emploie un chasen ( 茶筅 - fouet en bambou) pour mélanger le tout. Cela s'appelle "dresser le thé" ( お茶を点てる - o-cha wo tateru).

Omote-senke ou Ura-senke

Selon les écoles, on ne remue que le fond de la mixture en laissant la surface lisse (école Omote-senke), ou bien on agite vigoureusement le fouet pour créer une fine mousse (école Ura-senke). Comme mon école à Montréal était du courant Ura-senke, je suis de ceux qui font un thé mousseux, ce qui est très mal selon les dires des marchands de thé, mais donne à la boisson un aspect attrayant, une texture plus agréable et est plus longue en bouche.

Et...l'histoire

Les premières réunions autour du thé se firent dans des chayas, "maisons de thé", se trouvant à proximité des grands temples. Ce type de réunion se dénommait cha-yoriai pour l'aristocratie et unkyaku-chakai pour les petites gens. C'est à partir du XVe siècle que certains concepts vinrent modifier en profondeur la cérémonie du thé.

Le Wabi, concept prônant la simplicité et l'abandon de l'apparence pour se concentrer sur la valeur intrinsèque des choses, mit fin au luxe clinquant de certaines réunions de thé antérieur.

Suite aux enseignements de Furuta Oribe (maître de thé, potier et guerrier 1544-1615), Kobori Enshû (maître de thé, calligraphe et guerrier1579-1647), Katagiri Sekishû (religieux bouddhiste et maître de thé, 1605-1673), le Chanoyu devenant sado se transforma en un exercice spirituel.

À la même époque, on assista à un foisonnement d'école avec des règles plus ou moins différentes (Omote-senke-ryû, Edo-Senke-ryû, Ura-senke, Oribe-ryû, Enshû-ryû...). Sous l'ère Edo, les règles régissant la cérémonie du thé étaient particulièrement complexes et nombreuses, cela eut pour conséquence de ralentir sa diffusion au sein de l'ensemble de la population.

Du fait qu'un praticien de la cérémonie du thé doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimonos, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l'encens, et un large ensemble d'autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l'étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années et souvent toute une vie.

Même pour participer en tant qu'invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du Sado est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans le salon où est servi le thé.

La cérémonie du thé japonaise (日本茶道) et la calligraphie

La calligraphie joue un rôle central dans la cérémonie du thé. Elle sert à développer un esprit de sérénité et de paix, et à amener l'homme (et la femme) de thé à découvrir la beauté dans le non-commun. Elle doit être simple et sobre, et est quelquefois remplacée par un dessin de style japonais. Lorsque l'homme de thé rentre dans le suki-ya, il se doit de prendre le temps d'admirer l'arrangement floral et la calligraphie durant un long instant. De se plonger en eux. Il doit par la suite rendre compte de son appréciation au maître de thé.

La cérémonie du thé et les arrangements floraux

Le chabana (, littéralement « fleurs de thé ») est le style le plus simple d'arrangement floral utilisé dans la cérémonie du thé. Le chabana prend ses racines dans l'ikebana, un style traditionnel d'arrangement floral japonais, qui prend lui-même ses racines dans le bouddhisme et le shintoïsme.

Le chabana a évolué vers un style moins formel de l'ikebana, qui fut utilisé par les premiers maîtres du thé. Le style chabana est maintenant le standard de l'arrangement floral pour la cérémonie du thé. Selon certaines sources, il aurait été développé par Sen no Rikyu.

Dans sa forme la plus basique, le chabana est un simple arrangement de fleurs de la saison qui sont placées dans un conteneur. Ces arrangements comprennent typiquement peu d'objets. Les vases sont habituellement faits dans un matériau naturel comme le bambou, le métal ou la céramique. Le chabana est d'une telle simplicité que fréquemment pas plus d'une seule fleur est utilisée.

Cette fleur penchera invariablement vers les invités, ou face à eux.

La cérémonie du thé et le kimono

Lorsque je donne une cérémonie du thé, je porte la partie du haut du kimono. Ainsi, je démontre mon respect envers mes invités en ayant "une tenu adéquate" pour l'occasion. Cependant, s'il s'agit d'une cérémonie formelle complète avec kaiseki, à ce moment, c'est un devoir de porter le hakama et tout le reste des vêtements. C'est comme aller au bal en noir et blanc, c'est le "tox" complet ou c'est considéré impoli, c'est la même chose ici.

Toutefois, il serait bon de noter que ce n'est plus le cas actuellement. Le kimono n'est plus utilisé de manière obligatoire par tous les participants à la cérémonie du thé. Même si, traditionnellement, lors des occasions formelles la plupart des invités porteront un kimono.

Depuis que l'étude du kimono est une partie essentielle de l'apprentissage de la cérémonie du thé, la plupart des pratiquants possèdent au moins un kimono qui leur est propre et qu'ils portent lorsqu'ils reçoivent ou qu'ils participent à une cérémonie du thé.

Au Japon, les écoles traditionnelles insistent toujours et le kimono est l'habit obligatoire pour les étudiants de la cérémonie du thé. Ici, les étudiants portent des habits occidentaux lors de leur pratique.

En effet, il est difficile de posséder plus d'un ou deux kimonos, du fait de leur coût, et il est important de les garder dans de bonnes conditions. Quelques étudiants pratiqueront en kimono au moins quelques fois.

Nombre des mouvements et des composants de la cérémonie du thé ont évolué avec le port du kimono. Par exemple, certains mouvements étaient désignés avec des kimonos à longues manches ; certains mouvements demandaient de déplacer les manches hors du chemin ou permettaient d'éviter de les salir lorsqu'on préparait le thé, lorsqu'on le servait ou lorsqu'on le buvait. D'autres mouvements étaient autorisés pour redresser le kimono et le hakama.

Les fukasa sont rangés dans le obi. Le kaishi et le kobukusa sont rangés dans la poche de poitrine du kimono. Lorsque quelqu'un porte des vêtements occidentaux, il doit trouver d'autres endroits pour garder ces objets sur lui. Les manches des kimonos fonctionnent comme des poches et le kaishi utilisé est rangé dans celles-ci.

Pour la cérémonie du thé, les hommes portent habituellement une combinaison entre un kimono et un hakama, mais certains hommes portent uniquement un kimono. Porter un hakama n'est pas essentiel pour les hommes, mais cela leur donne une allure plus formelle. Les femmes portent des styles variés de kimonos qui dépendent de la saison et des événements. Les femmes ne portent en général pas de hakama durant la cérémonie du thé. Des kimono doublés sont portés par les hommes et les femmes durant les mois d'hiver et des kimonos non doublés sont utilisés pendant l'été. Pour des occasions formelles, les hommes portent des kimonos de type montsuki souvent avec un hakama rayé. Les hommes et les femmes portent des tabi blanches.

 

Les ustensiles:

La hiérarchie des ustensiles:(voir plus bas)

La connaissance et l'utilisation des différents ustensiles de la cérémonie du thé font également partie intégrante de l'apprentissage de cet Art. De même que le pavillon où se tient la réunion de thé, ces objets exemplifient l'esprit du wabi-sabi (photo à gauche: Salon de thé chez KIODO Art Zen)

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Natsume

Natsume (contenant de thé) Une boîte à thé où l'on met la poudre de thé vert le matcha. Il y a deux sortes de boîtes de thé : Natsume et Chaïre. Natsume sont courts et ont un couvercle plat et un fond (bas) rond. Ils sont faits de bois. Le Natsume est court et rond avec un couvercle assorti.

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Chaïre

Le Chaïre est un récipient pour le thé épais que l'on nomme Koïcha pour les invités. Étant donné que le Chaïre est situé à un rang supérieur des ustensiles de la cérémonie du thé, on le « purifie » en l'essuyant avec le Fukusa (serviette de soie) avant de prendre le thé vert en poudre.

Shokyaku (invité principal) demandera Haiken, ou admirer, ce récipient de thé lorsque tous les invités auront bu leur thé. Le Chaïre offre une forme généralement allongée et mince (quoique les formes peuvent varier substantiellement) et comporte un couvercle avec une feuille d'or en dessous. Le Chaïre est habituellement en céramique et est rangé dans un sac de soie à motif nommé Shifuku.

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Rakuto futa

Couvercle fait de porcelaine et d'or) Les couvercles sont faits avec une matière tirée du lait (protéine de lait) pour donner l'illusion de la couleur et de la texture d'ivoire et dessousavec le couvercle est recouvert d'une feuille d'or.

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Shifuku

Le Shifuku (Sac de Chaïre) est une sorte de sac d'emballage pour le Chaïre fait de soie, d'habitude vivement décoré et de conceptions de brocart*. Le Shifuku sera muni d'un petit et court cordon pour fermer l'ouverture (à naga-o, il est long). Ouvrir le Shifuku et en retirer le Chaïre fait intégralement partie du Koïcha.

(*)Tissu riche, tissé dont les motifs représentant des figures ou des fleurs en relief recouvrent toute sa surface. Le dessin est accentué par le contraste des surfaces ou des couleurs. Ce tissu a souvent des fils d'or ou d'argent le parcourant. Le fond peut être soit à armure satin soit en sergé**.

Les trames sont faites avec un fil mufti-filaments. L'armure de base peut être de satin, dans ce cas on désignera le tissu « brocart satin », où l'armure de base pourra être unie, dans ce cas on nommera ce tissu « brocart taffetas".

(**)Tissu de laine ou de soie tissé fin et serré, avec effets de diagonales ou côtes plus ou moins marquées. Tissu à armure sergé fait de fils de laine qui se distingue par ses mailles diagonales évidentes des deux côtés.

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Kuro-Chawan (Bol noir)

Ce bol est fait par Shohraku Sasaki chez Four Shohraku ouvert depuis 1903. C'est l'endroit le plus traditionnel des Fours Raku Yaki à Kyoto. Shohraku Sasaki est la troisième génération d'artisan dans la cuisson du raku. C'est l'un des endroits où l'on fabrique les meilleurs bols de thé au Japon. Ces bols créent une atmosphère sereine pour l'adepte du Chanoyu.

Vos yeux seront immédiatement attirés sur le côté de la pièce où la couche de glaçage semble s'écouler du bol, ce style se nomme WABI- SABI. Les traces de vagues dans la glaçure qui coulent tirent avantages des propriétés des différents points de fusion de plusieurs couches de glaçures. La glaçure pour les bols Raku Yaki coule rapidement et facilement, ainsi il est très difficile de contrôler où elle coulera. La bordure du motif de vagues est d'un blanc léger, qui révèle des traces de pierres KAMOGAWA(*).

Votre regard sera attiré aussi par le dessous du bol, sur lequel la surface de terre apparaît. Cet endroit représente le dernier bastion permettant l'expression de l'artisan et de son identité dans ses œuvres de Raku Yaki. La surface terreuse possède une finition d'une texture grossière dans le but souhaité de créer une atmosphère WABI-SABI.

Pour arriver à créer cette texture, l'artiste doit posséder des techniques et une volonté de création hors du commun, par exemple, le mélange unique d'argile et de façonnage. La grande connaissance technique, de développement, de patience et dévouement de Shohraku Sasaki se retrouve dans la création de cette œuvre d'art qui a été inspiré par Chohjiro et Rikyu Sen il y a plus de 400 ans. Une fois que vous voyez ou touchez à ce bol, vous ne pouvez vous empêcher de le fixer du regard pour un moment.

(*)Pierre KAMOGAWA: La glaçure noire du Raku Yaki est faite à partir de la pierre KAMOGAWA très rare et précieuse, que l'on retrouve seulement dans la rivière Kamogawa, qui traverse la cité de Kyoto. Par conséquent, la glaçure de ce KURO CHAWAN (bol noir) est composée de pierre KAMOGAWA.

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Chawan d'été (porcelaine)

M. Toan Dobuchi est né en 1949. Son art reflète son énergie créatrice abondante, il est naturellement curieux et se réjouit d'explorer de nouvelles techniques et design. Il a étudié les techniques de glaçure en Allemagne. Son art se distingue donc des autres artistes du Raku. M. Dobuchi maîtrise sa technique de vitrage bien à lui en termes de couleurs et de textures. Ses œuvres incorporent des images d'herbes florissantes qui sont trouvées dans la nature.

La surface de ce bol comporte une glaçure réalisée avec une technique traditionnelle nommée « Mura Gake » qui se forme lorsque l'on applique la glaçure avait que la poterie est complètement asséchée et sèche; la bonne évaluation du taux d'humidité dans la poterie est primordiale. Cela donne une finition inégale de manière à créer un intérêt visuel. Le niveau d'irrégularité est tributaire du moment où l'artisan applique sa glaçure et du niveau d'humidité de la céramique.

Au Japon, une glaçure d'un blanc solide est jugée moins intéressante, conséquemment la méthode « Mura Gake » est idéale pour créer un ravissement pour les yeux lorsque l'on utilise un vitrage blanc. Un autre aspect merveilleux de ce bol se situe dans sa base. Celle-ci a été subtilement et délicatement élaguée et la finition soigneusement exécutée.

M. Dobuchi est reconnu pour ses superbes fleurs japonaises aux quatre saisons, de façon éclatante et subtilement peinte sur des centaines de ses œuvres et qui fascine les regards des collectionneurs. Des fleurs de cerisier d'un rose délicat et le feuillage vert tracées à main levée sur ce bol de thé, ces fleurs sont un symbole national du Japon qui symbolise la beauté éphémère du printemps.

M. Dobuchi représente ces fleurs de cerisiers de manière vive et enchantant. Cette fleur de cerisier sur le Chayan crée un sentiment joyeux et l'on croirait sentir une brise du printemps pour vos moments de Chanoyu.

Chakin:

Une petite serviette ou toile de chanvre ou de lin utilisée à une cérémonie de thé pour essuyer le bol de thé. Généralement, elle est faite de fibre de lin (long. 30cm x larges. 12,5 cm), avec une bordure en haut et en bas d'un demi-centimètre, la réduisant à 11.5 cm de largeur.

Juste avant la cérémonie, le chakin est plié dans le sens de la longueur en trois parties (tiers). Ensuite, la partie la plus longue est pliée en deux et rendue bouffante avant qu'elle ne soit pliée de nouveau de la moitié. Finalement, ses bords sont pliés un peu pour ajuster la forme dans le Chayan placé dans le cabaret par l'hôte.

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Chasen(fouet)

Le Chasen, un fouet de bambou d'environ 80 à 120 soies. Il fait une mousse très agréable s'il est rangé correctement. Il restera en bon état pendant plusieurs années. (120 est le nombre le plus élevé de soies qu'un fouet de bambou peut avoir). Le grand nombre de soies crée un bol de Matcha qui est particulièrement lisse et écumeux.

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Chashaku

Écope à thé matcha, son utilisation permet de mesurer la bonne quantité de thé. C'est un ustensile traditionnel fait de bambou naturel.

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Fukusa

Fukusa (linge)peut aussi faire référence à quelques types de linges de soie utilisés dans la cérémonie du thé japonaise. Tsukai Fukusa est un carré de soie unie et non décorée.

On l'utilise pour le rituel de « purification » les ustensiles pendant le Temae (procédure du service du thé). Ceux utilisés par un homme sont plus souvent d'un pourpre profond. Alors que celui de la femme est très fréquemment rouge ou orange. D'autres couleurs sont utilisées parfois, par exemple des Fukusa décorés d'images.

Le Dashi Fukusa grand carré de soie avec différents motifs utilisés par l'hôte et les invités pour manipuler le Chawan (bol de thé) lors de Temae qui offre le service du thé épais selon une tradition personnalisé.

Le Ko Fukusa est un petit carré de soie de brocart utilisée par des hôtes et des invités pour manipuler le Chawan pendant certain Temae, d'habitude ceux impliquant la fabrication de thé épais, dans certains à quelques écoles de cérémonie de thé japonaise au lieu de Dashi Fukusa.

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FUKUSA BASAMI/Pochette pour linge de soie

D'un style standard, celle-ci se plie sur elle-même afin de protéger le fukusa fait de soie; on y insère aussi le paquet de papiers/kaishi et d'autres petits articles de thé. Traditionnellement, les hommes utilisent des couleurs sombres et les femmes l'utilisent les couleurs plus légères.

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Mizusashi

Notre Mizusashi ou bol d'eau fraîche est l'un des ustensiles principaux utilisés lors de la cérémonie du thé dans une "disposition" particulière. Son rôle est de contenir l'eau fraîche utilisée pour nettoyer le Chasen (fouet) après son utilisation et pour à nouveau remplir la bouilloire de fonte de manière à ce qu'elle soit toujours pleine d'eau chaude.

Un Mizusashi peut être utilisé seul sur le tatami ou placé sur une étagère appelée une Tana. Celle-ci comporte plusieurs variations et styles. C'est un ustensile de la cérémonie du thé qui doit contenir une quantité raisonnable d'eau. Il peut être fait de porcelaine ou de grès aussi bien que du verre, du métal, ou du bois, etc. Des formes plus ou moins régulières sont souvent adaptées avec des couvercles personnalisés sur commande.

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Yakan (? ?) (pichet d'eau):

Le Yakan est utilisé pour remplir le mizusashi à la fin de la cérémonie du thé afin de remettre la pièce dans le même état qu'elle a été au début à l'arrivée des invités.  Selon la quantité d'eau utilisée lors de la cérémonie pour faire du thé des invités, la même quantité sera reversée dans le mizusashi en utilisant le Yakan. Le Yakan est porté avec la main gauche en avant du corps au niveau du ventre (hara), car il n'est pas de nature un élément important. Avec la main droite, un chiffon de soie Chakin est tenu sous le bec verseur pour empêcher l'eau de se répandre tout en marchant; on l'appuie ensuite sur le couvercle tout en versant l'eau douce dans le mizusashi.

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YAMAMICHI BON / Plateau -Chemin de Montagne-

Ce plateau, dont la jante est onduleuse comme un chemin de montagne, peut être utilisé pour Ryakubon temae, la préparation la plus simple de thé.

Il est aussi utilisé pour Unohana, chabako temae

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Sensu

Éventail pliant. À gauche, dans un  état plié et déplié. La version plus courte est pour femme et l'autre, plus longue, pour homme.

Le Sensu peut être décoré de toutes les sortes de dessins et des peintures. Ceux-ci peuvent dépeindre la saison, un conte de vieux sage ou juste un paysage. Dans cet exemple il y a quelque chose d'écrit sur le Sensu. Pour certains peuples du passé, le Sensu servait de « calepin »de note pour écrire les choses qu'ils devaient  se rappeler. Des expressions parfois célèbres ou des poèmes ont été écrits pour que ceux-ci puissent être relus de nouveau pendant la journée

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Youji ?? (Fourchettes en acier inoxydable)

Fourchettes pour sucreries devraient être portées par tous les invités venant à la cérémonie de thé. Quand des bonbons mous, appelés Omogashi, sont servis avant de boire le thé épais Koicha, ceux-ci sont placés sur le papier Kaishi avec des baguettes à manger Chinoises Kuromoji. L'Omogashi étant moite, ne devraient pas être manipulées des mains parce que cela rendrait les doigts collants et surtout, il serait tout à fait grossier de manipuler les autres ustensiles comme le Chawan, Dashibukusa , etc. avec des doigts collants, donc l'Youji est utilisé pour apporter l'Omogashi du papier Kaishi à la bouche. Parfois quand l'Omogashi est trop grand pour manger dans une seule bouchée, il peut être coupé en utilisant le même Youji. L'Youji se porte ensemble avec le papier Kaishi.

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Kuromoji

Kuromoji est un bâtonnet japonais en bois naturel (ou de métal) utilisé pour transférer des bonbons Wagashi d'un plateau sur son papier Kaishi. Une fois que le Wagashi est placé sur le papier, le Kuromoji est essuyé avec le coin du papier comme un geste de propreté.

Jikyaku (second invité) utilisera le même Kuromoji et le Teishi (troisième invité) après le Jikyaku, si les gestes sont faits de manière hygiénique en manipulant le Kuromoji

À cause du séchage, le kuromoji peut se déformer. Il est recommandé de le laisser tremper dans l'eau et le plier doucement pour lui redonner sa forme.

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Plateau à l'entré

Lorsque l'hôte se présente pour débuter la crérémonie, On peut remarquer un cabaret comportant un Chawan, avec un Chakin humide plié à l'intérieur, sur lequel est appuyé le chasen. Le Chashaku est déposé sur le bord droit su Chawan. Le Natsume se situ devant le Chawan. Lorsque l'hôte dépose le cabaret sur le tatami, il salut l'invité principal et les autres, puis il prend ces ustensiles par ordre hiérarchique et les disposes en triangle. La crérémonie est commencée...

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Tana (Étale)

Tana, étagère fait de bois permet aux invités de voir votre collection d'ustensiles. Au Japon, il est convenable de donner accès à vos us tensiles du Chanoyu pour vos invités, cela est très honorable.

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Chabako (boîtier de transport)

Chabako ( ?? ) (une boîte qui contient les ustensiles de la cérémonie du thé) : Chabako est utilisé lorsque la cérémonie se déroule à un autre endroit que le salon de thé du professeur. Parfois le maître du Shado utilisera un Chashitsu qui appartient à une tierce partie afin de donner des leçons sur l'art du thé ou pour simplement célébrer une cérémonie ailleurs. Les ustensiles sont généralement faits de céramique et sont conséquemment manipulés avec un grand soin. Le boîtier. Chabako est fabriqué avec du bois très léger pour maintenir un poids au minimum. Le bois utilisé depuis des générations ne plaît guère aux insectes, conséquemment on n'en trouvera jamais près des ustensiles rangés dans un Chabako.

Ces superbes boîtiers d'ustensiles pour le thé apportent élégance, portabilité et permet de se concentrer sur l'aspect contemplatif de la cérémonie du thé. Le couvercle se soulève pour révéler un bol de thé traditionnel du Japon (bleue : Namako ou Noir : Tenmoku), Chasen (fouet), et thé vert en poudre. Tout ce dont vous avez besoin pour bien recevoir vos vénérables invités. Le thé peut être servi sur la surface du boîtier.

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Les Tetsubin (??)

Théières en fonte fabriquées au Japon (Société Iwachu et Oigen) et souvent utilisées dans une cérémonie du thé. Normalement les théières sont minutieusement décorées de motifs en relief sur l'extérieur et émaillées à l'intérieur. Leur petite taille et leur forme, souvent peu commune, les rendent populaires auprès des collectionneurs. Une Tetsubin typique peut contenir autour des 5 litres de l'eau. Elle contient un filtre de thé et est souvent accompagnée d'un sous-plat décoré de conception semblable. La Tetsubin remonte au 17e siècle et était à l'origine employée comme bouilloire. Aujourd'hui, elles ne sont plus placées sur le foyer, mais servent uniquement à infuser le thé, le garder au chaud et le servir.

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Futaoki

Futaoki/support de couvercle de boulloire. Dans la cérémonie Chanoyu (La voie du thé japonais), le support du couvercle en fonte de la bouilloire ou kama peut être fait de bambou ou de céramique.

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Élément électrique pour furo. Ce dispositif se place dans à l'intérieur du Ro sous le kama (boulloire).

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Binkake

Est notre petit furo, utilisé avec un Tetsubin. Comme avec un furo il est normalement placé sur un Shikiita. (tuile de céramique)

En utilisant un binkake et un Tetsubin ils sont placés plus prêt du centre du tatami, pas d'à un côté qui est souvent le cas avec un Furo.

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Ro (four)

(image à gauche - pièce noire)

Furo (??) Tetsubin (théière)

(fourneau de bouilloire portable) Le poêle portable (Furo) est utilisé au printemps et l'été. Le Furo comporte une variété de formes, les premiers ont été faits de bronze; plus tard l'argile et le fer sont devenus plus courants. Le Furo fait de céramique d'argile non vernie était souvent couvert de la laque noire et a été préféré pour l'utilisation formelle.

Il était placé sur une planche laquée pour empêcher que la chaleur endommage le tatami. Le Furo de fer a été mis sur une tuile de pavage. Sur le bord d'un Furo, on peut voir une fenêtre ou découpe qui permet une ventilation pour maintenir le feu de charbon (Sumi) de bien brûlé. Un lit de braises (Hai) est étendu, puis le charbon est disposé en suivant un rituel et allumé. Le Kama (bouilloire) de bronze ou de fer est ensuite placé sur le feu. En ce qui a trait à la bouilloire de céramique, on y insérait un dessous-de-plat pour protéger la bouilloire. Le Kama portable était plus petit que celui qui demeurait fixe dans le salon de thé.(Ro)

 

Kama (bouilloire)

Kama / Chanoyugama (?): (Pot de fer, ou bouilloire) : Le Kama est utilisé pour chauffer l'eau pour faire le thé. Le Kama est en fer ou en cuivre. Le Kama est muni d'un couvercle (Futa) que l'on retire lorsque la cérémonie du thé débute, et sera remis en place au terme de celle-ci, c.-à-d. lorsque les invités ont fini de boire du thé. Le couvercle de bouilloire Kama (Chanoyugama Futa) est composé de fer et de fonte. Il est fabriqué en même temps que la bouilloire afin que le couvercle soit parfaitement ajusté à celle-ci. Les couvercles peuvent être fabriqués à partir de bonze, cuivre, laiton, argent et les plus vieux se retrouvent même en miroir de bronze. Parfois le Kama est retiré du feu pour ajouter du charbon au feu. La bouilloire peut aussi être accrochée ou très rarement, disposée dans un Tokonoma. Deux anneaux sont soudés sur les épaules de la bouilloire. Le Kama passe de génération en génération et peut avoir différents noms issue de l'histoire du propriétaire. La forme, le relief, le col de l'embouchure et les épaules tombantes du Kama sont des caractéristiques très variables. L'embouchure de certaines bouilloires est tournée vers l'intérieure ou l'extérieure, large, alors que certaines sont très étroites et cannelées. Certaines bouilloires ont la forme d'une face d'ogre, de lion mordant, de montagnes lointaines, cône de pin ou de pousse de bambou. Le fonds des bouilloires est de formes arrondies, plates et rondes ou plates et carrées

Pour en savoir plus sur tous les modèles de furogama et  binkake

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Kaiseki (??) ou cha-kaiseki (???)

Est un repas servi dans le contexte d'une fonction de thé formelle. Dans le cha-kaiseki, seulement des ingrédients saisonniers frais sont utilisés, préparés des façons qui aspirent à améliorer leur goût.

Le grand soin est pris dans la sélection d'ingrédients et les types de nourriture et la présentation des plats est soigneusement finie sur des plats assortis judicieusement choisis pour améliorer l'apparence et le thème saisonnier du repas.

Les arrangements et garnitures des plats sont complexes, et comportent souvent des feuilles et fleurs comestibles qui doivent complémenter la saveur des plats. Les plats de services et les garnitures font autant partie de l'expérience du kaiseki que la nourriture.

Certains sont d'avis que l'expérience esthétique de voir la nourriture est encore plus importante que l'expérience physique du repas lui-même.

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Kusenaoshi

Kusenaoshi (support pour le fouet) Avec l'utilisation répétée, un fouet de bambou, ou Chasen, pourra perdre sa forme courbée. Il est conseillé de ranger le fouet de bambou et utiliser un Kusenaoshi pour permettre au Chasen de conserver sa forme courbée originale. Votre Chasen durera plus longtemps... de deux à trois fois sa durée de vie normale!

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Chafurui (tamis)

Si vous ne tamisez pas le marcha à l'avance, le thé sera grumeleux. Le goût du thé sera amer et vous aurez gaspillé du bon thé Matcha. Le tamisage est donc un processus obligatoire pour réussir votre cérémonie.

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Kaichi

Kaishi (??) est une petite feuille de papier blanc tout usage. Il est sous forme de paquet généralement plié en deux. Le nom indique que ce papier est gardé à proximité dans le chevauchement du kimono à la poitrine. C'est aussi un papier pour sucrerie. Ce paquet de papiers est utilisé pour déposer les sucreries de thé. Chaque paquet contient 5 paquets, 30 feuilles/paquet

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Kensui

Kensui (contenant d'eau usée). Un contenant d'eau usée utilisé par l'hôte dans le salon de thé pendant les cérémonies. L'eau qui a été utilisée pour rincer le bol de thé est vidée dans ce récipient et au cas où l'hôte devrait disposer d'un petit article (comme une feuille utilisée de Kaïshi), il ou elle le placera dans le Kensui. Puisque ce bol est considéré comme « sale », le Kensui est tenu hors de la vue des invités autant que possible. C'est le dernier article apporté dans le salon de thé et le premier article enlevé.

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Chabana

Le chabana est un bouquet modeste, sans fracas. Il ne risque pas d'assourdir mais éveille des échos, ne cherche pas à éblouir mais suggère l'essentiel. Comme le paysage c'est un bouquet allusif, mais il est emblématique : son esthétique est celle du presque rien que l'on retrouve dans les haïkus.

Le tokonoma

??? tokonoma est une petite alcôve au plancher surélevé en Tatami où l'on expose des Calligraphies, des estampes sous différents formats de l'ukiyo-e, des ikebanas, des objets d'art ou autres okimono, statuettes ornementales.

C'est un élément essentiel de la décoration traditionnelle de l'intérieur du washitsu japonais

Les tokonomas sont apparus à la fin de l'ère Muromachi vers le XVIe siècle dans les maisons de style Shoin et furent tout d'abord conçus pour les maisons de thé chashitsu. À partir du XVIIe siècle, ils commencèrent à intégrer les palais puis furent finalement également adoptés par les gens du commun.

 

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Kodaiji_Teahouse

Dans la tradition japonaise, un pavillon de thé fait référence à une structure conçue pour la cérémonie du thé japonaise (Chanoyu). Cette structure, plus spécifiquement la pièce intérieure où est-ce que la cérémonie du thé se déroule est nommé Chashitsu (??). L'espace architectural appelé Chashitsu a été créé pour son caractère esthétique et comme lieu d'accomplissement intellectuel.

La hiérarchie des ustensiles:

Ceux qui pratiquent la cérémonie du thé possèdent, la plupart du temps, de nombreux ustensiles pour le thé. Le choix des ustensiles utilisés au cours d'une cérémonie du thé dépend de plusieurs facteurs différents :

  1. telles que la saison
  2. l'occasion de la rencontre (comme expliqué dans les saisons de thé).
  3. mais aussi la façon dont ces ustensiles sont traités dépend de l'occasion
  4. le rang de l'ustensile.

Le rang d'un ustensile ne dépend pas de savoir si c'est un bon ustensile ou, à combien se chiffre sa valeur en argent. L'origine de cette « valeur » date d'une époque où il y avait une classification stricte de rangs sociaux, et de là, découlait une différence dans la façon dont les gens étaient traités. Naturellement (pour cette époque), un rang a également été accordé aux ustensiles et, par conséquent, ils ont été traités différemment.
Par exemple, les ustensiles de haut rang et certains objets sont étalés dans l'alcôve (tokonoma). Le visiteur s'inclinait devant les rouleaux (Kakejiku) suspendus comportant une calligraphie ou un lavis avant de les regarder. Une autre façon, de situer les ustensiles dans le classement est la manière dont ils sont pris en charge au cours de la cérémonie du thé. Par exemple, la manière dont un ustensile est porté par l'hôte ou l'ordre dans lequel ils sont pris en charge au cours de Chanoyu, et par leur emplacement dans le salon de thé (chashitsu).

La façon de tenir un ustensile, un indice sur son « rang »

Les ustensiles qui sont considérés comme ayant un faible rang ne sont pas, de façon générale,  portée par les hôtes avec les deux mains. Ils sont ramassés avec une seule main et même si elles sont tenues à deux mains pour un court laps de temps, les deux mains ne sont jamais utilisées lors de la marche avec ceux-ci.
Lors des cérémonies « classiques » où l'on utilise le charbon, cela se voit clairement dans la manutention du conteneur de cendres (Haiki) pendant la procédure de charbon de bois (sumidemae) pour le foyer (ro). Même si la main gauche est utilisée pour stabiliser le bac à cendres (Haiki) quand il est déplacé, il est généralement tenu d'une seule main. Le bac à cendres (Haiki) qui contient la cendre humide peut être assez lourd, mais quand un homme se déplace du devant du foyer (ro) à une position derrière l'hôte, il utilise une seule main. Tout en gardant son corps immobile, il s'agit d'un grand mouvement.
Un autre exemple est le réceptacle des eaux usées (kensui). Ce conteneur est manipulé seulement avec la main gauche lorsqu'il est amené dans la salle. Le récipient d'eaux usées (kensui) contient dans certains cas, le repose-couvercle (futaoki) à l'intérieur, alors que la louche à eau (hishaku) est placée sur le dessus. Il faut des années de pratique pour s'assurer que la loche à eau ne tombe pas tout en marchant avec elle. Peu importe le niveau de difficulté que représente le fait de maintenir en équilibre la louche d'eau sur le réceptacle des eaux usées, l'on doit faire la marche en tenant le tout d'une seule main.
Troisièmement, nous sommes en mesure d'observer le rang d'un ustensile par la façon dont il est tenu près du corps et de sa position en rapport avec le point de vue des invités. Les ustensiles de rang élevé, comme le bol de thé (Chawan) et le récipient à thé (Chaki ou Netsume) sont tenus très près du corps et assez haut près de l'estomac pour améliorer la stabilité. Les ustensiles de classement plus bas comme le réceptacle des eaux usées sont portés à la hauteur de la taille.

L'ordre dans lequel les ustensiles sont utilisés au cours de la cérémonie du thé.

Les ustensiles de rang plus élevés sont introduits dans le salon de thé avant celles d'un classement plus bas. Le bol à thé (chawan), la boîte à thé (natsume), l'écope à thé (Chashaku) et le fouet (chasen) sont disposés dans le cabaret (yamamichibon) et introduits dans le salon de thé; après, le récipient d'eaux usées (kensui) est apporté dans la pièce. Après le réservoir d'eau usée est placé à la gauche de l'hôte, il ne reçoit pas beaucoup d'attention ensuite jusqu'à ce qu'il soit ramené à la zone de préparation (mizuya) à la fin de la cérémonie du thé.
L'emplacement dans le salon de thé indique aussi le classement : étant donné que l'endroit le plus élevé en termes de classement dans le salon de thé (chashitsu) est l'alcôve (tokonoma), les rangs sont indiqués par la distance par rapport à celui-ci. Les invités sont considérés par ordre d'importance (bien sûr), de sorte qu'ils sont assis dans une rangée près de l'alcôve (tokonoma), puis l'invité le plus important, ou l'invité d'honneur (shokyaku) siégera dans la première rangée la plus proche de l'alcôve. Les ustensiles qui sont placés là où ils peuvent facilement être observées par les invités indique également leur classement.
Par exemple, lors de la procédure de charbon de bois (sumidemae) en hiver, les anneaux utilisés pour ramasser le brasier de la fosse de feu en contrebas (furo) sont d'abord placés derrière la boîte à charbon de bois tout en ménageant les autres ustensiles. Ceci est plus loin de l'invité d'honneur (shokyaku) et aussi de l'alcôve (tokonoma). En outre, les anneaux ne peuvent pas être vus par l'invité d'honneur (shokyaku). Plus tard, quand le brasero est retiré de la fosse de feu en contrebas (furo), en utilisant les anneaux, ils sont placés derrière le brasier où ils sont encore plus loin de l'alcôve que le brasier et hors de vu de (shokyaku) l'invité d'honneur.

Chaki

Chaki (? ?) est un terme japonais qui signifie littéralement « outil du thé ». Dans le vocabulaire de la cérémonie du thé japonaise, cela signifie généralement tout outil utilisé dans la pratique du Chanoyu, et de façon plus précise signifie que le « pot » pour le thé vert en poudre (matcha) utilisé dans les procédures de la cérémonie du thé, même si cela implique généralement le Natsume utilisé pour la préparation du thé « léger » (usucha)

Les contenants appelés Chaki sont de petits conteneurs à couvercle, et ne sont pas des cuves de stockage. En se préparant à effectuer une procédure pour la cérémonie du thé (Temae), l'hôte sélectionne soigneusement le contenant qui sera utilisé pour le matcha et, comme une partie importante de la préparation, y met soigneusement à l'intérieur le matcha en forme du mont Fuji. Le Chaki est choisi pour s'harmoniser avec les autres outils utilisés pour l'occasion, et se trouve parmi les éléments que les invités remarquent plus particulièrement.

Styles et classifications (Chaki)

Les Chakis sont classés par catégories de matériau, par leur forme, ainsi que par le type de préparation du thé (thé « mince » ou thé épais) pour lequel ils sont utilisés. Styles et classification (Chaki) Les Chakis peuvent être divisés en deux grandes catégories de matériaux de confections: soit la céramique, le bois ou le bambou. Normalement, le Chaki de céramique est utilisé dans les procédures pour faire du thé épais (koïcha), et sont appelés chaïre (? ?, «récipient à thé") ou koicha-ki (?? ?); «outil pour le thé épais ».

Le Chaki de bois ou de bambou est normalement pour une utilisation dans les procédures pour faire du thé « mince ou léger », et sont aussi appelés usucha-ki (? ? ?), « outil pour le thé léger », souvent abrégé Usuki). Souvent, il s'agit de la catégorie de forme appelée natsume (?, « jujube »), et ainsi l'usucha-ki est plus ou moins appelé Natsume.

Les deux, chaïre et natsume sont en outre classés en fonction du pays d'origine, des matériaux de sa forme, dans certains cas, par potier ou, dans des cas particuliers, un nom est donné à l'objet.

Une natsume noire laquée et l'écope de thé en bambou.

Un usucha-ki est un récipient avec un couvercle en bois, conçu pour contenir du thé en poudre pour la fabrication de thé ususha (mince). Traditionnellement, l'usucha-ki est sculpté à la main à partir de bois ou de bambou, et est généralement laqué. On peut aussi y voir des motifs peints, des appliqués ou sculptés, en utilisant par exemple les techniques « maki-e ou raden ». Aujourd'hui  sur le marché, moins cher, car ils sont produits en masse et sont composés de plastique.

Le nom "natsume" vient du natsume ou de fruits de jujube; on dit qu'ils ressemblent à certains usucha-ki. Strictement parlant, le mot natsume ne doit être utilisé que pour se référer aux contenants qui ont un haut légèrement convexe et un corps qui se rétrécit progressivement vers la base, mais dans la pratique, tout usucha-ki peut être considéré comme un natsume.

Étant donné que le natsume est utilisé pour la cérémonie de l'usucha temae, ils sont les premiers Chakis qu'un étudiant apprend à utiliser dans la cérémonie du thé.

Histoire du natsume

Haneda Goro, artiste du bois laqué, qui a vécu à l'époque de la culture Higashiyama, a créé des œuvres de bois laqué pour Ashikaga Yoshimasa et est considéré comme l'auteur de ce style de récipient de thé en poudre qui, au début, était laqué noir. Les registres des réunions tenues par le maître du thé Sen Rikyu révèlent qu'il a utilisé le natsume, et que celui-ci a été aussi utilisé pour koicha [thé épais).

Types de natsume

Natsume de forme Rikyu taille moyenne. Hauteur: env. 7,4 cm. La base de ayant la forme dite « Rikyu » (Rikyu-gata ? ? ?), se décline en trois tailles: 1. grand (?? o-natsume), 2. moyen (? ? Chu-natsume) 3. petite (?? ko-natsume). Pour les traditionalistes du natsume Rikyu-gata, il comporte un fini intérieur et extérieur laqué noir uni, le couvercle s'adapte sur le corps à environ 7/10 de la distance depuis la base. Il existe une variété considérable de types et de tailles de natsume. Par exemple, il y en a dont le diamètre est plat (hira-natsume ? ?), il est d'environ deux fois la hauteur du contenant.

Chaïre

La poterie la plus importante du Chanoyu est en premier lieu, le Chaïre, puis le Chawan. Il est dit que parmi la classe militaire, les biens les plus précieux ont été en premier les récipients de thé, en second les écrits et en troisième les sabres (katana). Car c'était l'ordre dans lequel ils ont été présentés par le Shogun, celui qu'il voulait honorer.

Le terme Chaïre fait référence à un pot en céramique relativement petit avec un couvercle, utilisé pour contenir le thé en poudre pour la préparation du thé épais (koïcha). Le couvercle est fabriqué à partir d'ivoire d'éléphant avec un dessous à feuilles d'or, les couvercles d'aujourd'hui sont créés à partir d'autres matériaux faits pour imiter l'ivoire.

Histoire du chaïre

Selon Sadler, les chaires ont été initialement utilisés en Chine pendant la période des Song comme bouteilles d'huile ou de médecine, et ont été importées au Japon pour une utilisation en tant que contenant de thé jusqu'à la fin de la période Ashikaga ou le début de l'ère Tokugawa.

Types de chaïre

Ils peuvent être divisés en deux grandes catégories: karamono et Wamono (parfois appelé aussi kuniyakimono). Les Karamono sont sans doute pris naissance ou, sont fabriqués pour ressembler à ceux créés en Chine, tandis que les Wamono sont ceux qui viennent du Japon. Ceux-ci peuvent être subdivisés selon le type de four, le potier ou sa forme.

Karamono sont classifiés selon la forme

Nasu (??): Le chaïre « aubergine » est un récipient de taille moyenne nommé pour sa forme, qui ressemble à celle d'une aubergine.

Bunrin (??): Le chaïre « pomme »

Bunna (??): Le chaïre, «pomme-aubergine » sa forme se situant entre le nasu et des formes bunrin.

Katatsuki (??): Le chaïre « épaule en saillie », le type le plus commun, son nom vient de ses « épaules » prononcées en haut du récipient.

Marutsubo (??): Le pot en forme « arrondie »

Taikai (??): Le chaïre «grand océan », comporte grand diamètre et a une grande ouverture, par rapport à sa hauteur. Un sous-type de cette forme est connu sous le nom naikai ou Uchiumi(??).

Tsurukubi (??): Le chaïre " cou de grue " qui a un long cou mince.

Shiribukura (??), aussi appelé shirihari / shiribari (? ?): Le chaïre au « côté bombé », qui se distingue par sa partie inférieure large.

Wamono

Les chaïres Wamono sont classés par les noms des fours (centres de production) et des potiers. Les fours à Seto, dans l'ancienne province d'Owari (préfecture d'Aichi), sont considérés comme les fours japonais originaux pour produire les premiers chaires. Contrairement à la tradition, le chaïre des fours de Seto ne tombe pas dans la catégorie dite des kuniyakimono ou « article provincial ». En outre, les fours différents de Kyoto ne sont pas considérés comme « article provincial ».

Article provincial (kuniyakimono)

Potteries Karatsu, Satsuma, Shigaraki, Sobokai, Takatori, Tanba, Bizen, Shidoro, Zeze

Potiers

Maemon, Genjuro, Shinbei, Toshiro I, II, III, IV

 

 

English mobile site : m.kiodoartzen.mobi