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Guide de vie

Après avoir passé des heures innombrables dans les bouchons de circulation, à un moment donné nous nous sommes demandé ce que nous faisions là. Trois heures, le matin et trois heures le soir, notre vie filait entre nos doigts. Trente heures par semaines sous haute tension et souvent pour un rien.

Lorsque nos employeurs nous ont escortés à la porte avec une lettre et un chèque pour se donner bonne conscience. Nous avons réalisé que nous n'étions que des outils jetables dont on pouvait disposer au même titre qu'un produit de consommation.

C'est là que nous avons décidé de tourner la page et faire face à une sorte d'inconnue, c.-à-d. une nouvelle aventure avec des valeurs différentes où vivre pour nous serait la priorité.

Cela comportait plusieurs risques, mais nous avons quand même fait le saut vers, ce dont nous étions convaincus, serait une vie meilleure pour nous.

Se reconstruire

Comment faire

Lorsque l'on a donné plus de soixante heures par semaine pour son travail et encore des dizaines d'autres heures dans les bouchons de circulation, que reste-t-il lorsque le plancher de l'emploi disparait soudainement sous ses pieds? Pour plusieurs, les premiers moments sont très durs, car on est complètement désorienté. Nos repères ont disparu. Il faut se créer de nouveaux objectifs. Se replonger immédiatement dans le travail n'est pas nécessairement salutaire; il faut se remettre du premier choc comme si c'était un deuil; sinon, on risque l'échec, car l'équilibre ne sera peut-être pas au rendez-vous.

Nouveaux milieux

Nouveaux paradigmes

Le fait de changer de milieu aide à se refaire une vie. Le marché du travail est différent, les attentes ne sont pas les mêmes puisque les opinions ne sont pas biaisées par la réputation des performances qui ont pris des années à construire. On peut mieux s'adapter au rythme différent et redéfinir ses priorités selon ses nouveaux choix et ses nouvelles valeurs.

Rien n'est facile pour autant, la remontée vers le succès est lente, car il y a un apprentissage du milieu, de nouvelles règles des intervenants du milieu et de l'acceptation de ce que nous apportons dans l'équation socio-économique de son nouvel environnement. Les facteurs de résistances au changement sont présents et nous sont constamment présentés. Alors, cela devient une question de choix : on continue ou l'on tire sa révérence pour faire autre chose. Si l'expertise n'est pas reconnue, vue ou comprise, cela peut signifier que l'on ne sait pas se faire comprendre ou que l'on est plus dans la partie. Il y a donc lieu de réfléchir en considérant les expériences et les acquis en relation avec la valeur de ce que l'on peut en retirer sur le plan de l'accomplissement de soi-même. On le fait pour soi et pour personne d'autre, car la reconnaissance n'existe plus, cela ne devient donc qu'une question de réalisation d'un défi personnel plus que toute autre chose. Le but n'est pas la victoire, mais bien le dépassement de soi-même.

Somme toute, c'est le désir de s'accomplir pour relever des défis et repousser les frontières du possible par la réalisation d'un objectif. Ce n'est pas pour bien paraître, mais pour réaliser les désirs de celui à qui ont satisfait les besoins. Là est la récompense ultime, je crois. Lorsque les désirs de l'autre sont satisfaits et que cette personne, et nous, arrivons à devenir meilleure grâce au bout de chemin fait ensemble.

Les sept "vertus" du Bushido

La Voie du guerrier

Bushidō (武士道) est un mot japonais provenant du chinois wu shi dao (武士道) signifiant littéralement « la voie du guerrier »: bushi signifie « brave guerrier » et dō la voie. On divise parfois bushi en deux termes qui signifieraient bu « stopper » (mettre fin à la violence par les armes), et shi « celui qui a obtenu son savoir par l'apprentissage » (comme le guerrier).

La première mention de ce mot est faite dans le Kōyō Gunkan, écrit aux alentours de 1616, mais l'apparition du bushido est liée à celle de la féodalité japonaise et des premiers shoguns à l'époque de Minamoto no Yoritomo au XIIe siècle.

 

Bushido & karatéka

Les sept vertus du bushido ET les neuf vertus du karatéka

Le désir de partage et d'épanouissement personnel s'est développé avec la pratique des arts martiaux et aussi par la découverte de la culture japonaise. D'ailleurs, celle-ci est d'une certaine manière basée sur les « vertus » du Code du Bushido (certains disent « Code des Samouraïs ») où il existe sept grandes vertus confucéennes associées au bushido.

Pour ceux qui, comme l'auteur de ces lignes, ont pratiqué le karaté jusqu'au « shodan » (première ceinture noire) les neuf vertus du karatéka dont voici un tableau descriptif ci-dessous, ont eu une influence certaine sur la vision de la vie au sens large.

Toutefois, la pratique de l'aïkido, le Chado (voie du thé), la calligraphie et le Qi Gong ont apporté une vision plus sereine et plus contemplative de la vie. Cet équilibre a permis de découvrir différentes avenues jusque-là imperceptibles dues à une rigidité trop présente inculquée par les anciennes écoles de karaté où la pédagogie et l'encadrement n'étaient pas aussi développés par rapport à ce que nous pouvons voir aujourd'hui. Les associations ont sans doute agi comme régulateur et système de contrôle de qualité.

Les vertus

Bushido

Karaté

L'honneur (名誉, meiyō) et la gloire.

L'honneur (meiyō) : c'est suivre le code moral et avoir un idéal de manière à se comporter dignement et de façon respectable.
La loyauté (忠義, chūgi ou chugo) dévotion et docilité. La fidélité (chujitsu) : c'est le devoir et la nécessité incontournables de tenir ses promesses et de remplir ses engagements.

La sincérité (誠, makoto, ou honnêteté), la pleine sincérité, la spontanéité.

La sincérité (makoto ou seijitsu) : c'est la qualité de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique
Le courage (勇, yū), la bravoure teintée d'héroïsme. Le courage (yûûki ou yuukan) : c'est la force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.
La bienveillance envers le genre humain, 仁, jin, parfois aussi traduit par grandeur d'âme, compassion, générosité ou humilité, l'amour universel. La bonté et la bienveillance shinsetsu sont des marques de courage qui dénotent une grande humanité. Celles-ci privilégient l'entraide, l'écoute de l'autre et de notre environnement, somme toute, d'être respectueux de la vie
La droiture (義, gi, parfois aussi traduit par rectitude ou rigueur), la juste décision dans l'équanimité, la juste attitude, la vérité. Quand nous devons mourir, nous mourons. Rectitude.

La droiture tadashi, sei ou gi:

Suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

La politesse (礼, rei, correspondant à l'étiquette apparut en occident à la même époque ou d'une manière plus générale, le respect ou l'action juste (une qualité essentielle), la courtoisie.

Le respect  rei ou sooncho :

La droiture engendre le respect vers et de la part des autres. La politesse est son expression sans juger l'autre quoiqu'il soit. C'est savoir traiter les personnes et les choses avec déférence. C'est le premier devoir d'un budoka. On évite ainsi les querelles et les conflits.
  La modestie, l'humilité ken ou kyoken: la bonté et la bienveillance ne peuvent s'exprimer sincèrement sans modération dans l'appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d'orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie
 

Le contrôle de soi seigyo :

C'est la qualité essentielle d'une ceinture noire, car elle conditionne toute son efficacité. Le code d'honneur et la morale traditionnelle enseignée par le karaté-do sont basés sur l'acquisition de cette maîtrise.

Simplicité ou pratique

C'est à force de travail que l'on réussit à rendre quelque chose de simple, du moins, en apparence. Mais en fait, cela demeure difficile. Pour le novice, le golf semble être un « enfantillage », l'on frappe une balle immobile, dit-on. Or la réalité est tout autre, le niveau de difficulté est extrêmement élevé, même si cela « a l'air simple » lorsque nous voyons un professionnel s'exécuter à la télévision.

Ce sport fait appel à des niveaux de concentration qui s'équivalents à ce que les adeptes des arts martiaux sont en mesure de réaliser. Il demande autant de précision que le kendō (剣道 / 劍道), l'iaidō (居合道) ou le jōdō (杖道) souvent pratiqué par les aïkidokas. Il n'y a pas de place pour l'erreur, la colère ou la panique. L'on doit en tout temps contrôler son adrénaline et garder son calme malgré la situation.

Au golf comme en aïkido les leçons d'humilités sont fréquentes et arrivent à des moments où l'on s'y attend le moins. Il en est de même pour les parties golf exceptionnelles ou moment de "connexion intense" avec uke en aïkido.

C'est pourquoi les sept vertus du bushido peuvent permettre au golfeur avancé de tirer son épingle du jeu s'il peut contrôler sa courbe comme au dojo pour l'adepte des arts martiaux. La respiration, et l'exercice deviendront alors ses alliés pour garder son calme et réussir les coups, la bonne gestuelle aux moments difficiles.

C'est pourquoi les sept vertus du bushido peuvent permettre au "pratiquant" avancé de tirer son épingle du jeu s'il peut contrôler sa courbe comme au dojo. La respiration, et l'exercice deviendront alors ses alliés pour garder son calme et réussir les coups aux moments difficiles.

 

 

 

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