Le Raku

et la cérémonie du thé

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Ateliers Mur à Mur inc (Les)

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Découvertes pour tous

Nous offrons la possibilité de suivre une initiation à la fusion du verre pour ceux qui souhaiteraient produire des pièces pour eux ou des cadeaux.

Conditions

Ces ateliers sont offerts à tous ceux et celles qui veulent bénéficier de l'accès à notre matériel. La seule condition est de se procurer TOUT le matériel chez les Ateliers Mur à Mur.

Le Tenmoku

tenmoku

À gauche, bijoux KIODO Daniel Marceau

Chawan Tenmoku

Émail japonais noir tacheté de brun dit peau de chamois, cet émail est obtenu avec la recette suivante: Feldspath : 45 %, Craie : 12 %, Ball Clay : 5 %, Silice : 36 %, Bentonite : 2 %, Oxyde de fer rouge (hématite) : +8 %

Le nom est la prononciation japonaise de Tien mu shan, montagne chinois célèbre pour ses monastères bouddhistes de la secte Tch'an. La secte introduite au Japon par Dôgen est à l'origine du bouddhisme Zen. Les bols utilisés par les moines se caractérisent par une teinte très sombre, comportant parfois des taches dues à un excès de fer en couverte, donnant une impression de fourrure animale.

Le shino

Shino Glaze

Voici une interprétation, ci-dessus, d'un shino sur verre de KIODO, (Daniel Marceau; la couleur se situe entre deux verres. Celui du fond est d'un noir opaque et celui du dessus est transparent. Les produits qui donnent la couleur qui se rapproche du Shino sont des mélanges de métaux précieux et de médium d'amalgame pour fixer l'ensemble au verre.

Il existe plusieurs types de Shino. Ils ressemblent en général à un verre épais, opaque, mat, de blanc à orange ou brun. Voici quelques recettes de Shino: néphéline syénite : 70 %, Kaolin : 30 %, Sel : +3 %, néphéline syénite : 80 %, Kaolin : 20 %, Sel : +3 %.

Le Raku

Liens avec la cérémonie du thé

Le raku (楽焼, raku-yaki) est le résultat d'une technique d'émaillage développée au Japon du XVIe siècle. Il est lié essentiellement à la fabrication de bols pour la cérémonie du thé. On utilise un grès chamotté plus solide, car les pièces doivent résister à de forts écarts de température.

Il est traditionnellement caractérisé par sa forme montée à la main plutôt que jetés; il s’agit d’un vaisseau assez poreux, qui est le résultat d’une cuisson à faibles températures; elle comporte souvent des glaçures au plomb. Pour ouvrir le four, on élimine des pièces du four encore rougeoyant de chaleur. Dans le procédé traditionnel japonais, le raku, la pièce cuite est retirée du four chaud et on laisse refroidir à l'air libre ou dans un récipient rempli d'un matériau combustible. Les techniques Raku ont été modifiées par les potiers contemporains à travers le monde.

Raku signifie "bonheur", "confort" ou "facilité" et provient de Jurakudai, le nom d'un palais, à Kyoto, qui a été construit par Toyotomi Hideyoshi (1537-1598), qui fut le premier homme d'État guerrier de l'époque.

Au 16e siècle, Sen Rikyu, le maître de thé japonais, a participé à la construction du Jurakudai et a utilisé les services d’un tuilier, nommé Chōjirō, pour produire des bols à thé moulés à la main afin de s’en servir dans la cérémonie du thé de style wabi que Maître Rikyu idéalisait. Les bols de thé réalisés par Chōjirō ont été initialement nommés «ima-yaki » (" vaisselle contemporaine ") et ont également été distingué comme Juraku-yaki, à cause de l'argile rouge (Juraku) qu'ils employaient. Hideyoshi a présenté Jokei, fils Chōjirō, avec un sceau qui portait le caractère chinois pour le raku. Raku est ensuite devenu le nom de la famille qui a produit les articles de la cérémonie du thé. Le nom et le style de céramique ont été transmis par la famille (parfois par adoption) à la génération actuelle 15e du nom (Kichizaemon). Le nom et le style de vaisselle sont devenus influents à la fois dans la culture japonaise et de la littérature. Au Japon, il existe ce qui est convenu d’appeler des "lignées de fours" (wakigama), dans la tradition de la vaisselle raku, qui ont été fondées par des membres de la famille d’origine des vaisseliers ou potiers Raku. Certains suivent leur stage d’apprenti dans ces familles.

L'un des plus connus d'entre eux est Ōhi-yaki (Vaisselle Ōhi).

Après la publication d'un manuel au 18e siècle, le raku a également été produit dans de nombreux ateliers de potiers amateurs et professionnels du thé à Kyoto, et autour du Japon.

Le Raku a marqué une étape importante dans le développement historique de la céramique japonaise, comme ce fut le premier à utiliser une marque de sceau et la première à mettre l'accent sur une collaboration étroite entre potier et mécène. D'autres artistes célèbres de l’argile japonaise de cette période incluent Dōnyū (petit-fils de Chōjirō, également connu sous le nom Nonkō; 1574-1656), Hon'ami Kōetsu (1556-1637) et Ogata Kenzan (1663-1743).

 

Liens avec KIODO Art Zen

Les glaçures du raku... sur verre ?

Celles-ci ont toujours fasciné les Occidentaux, pour le constater, un simple furetage sur la toile vous en convaincra. Il est presque impossible de faire le tour de tous les ateliers de potiers qui pratique l'art du raku.

Nous ne sommes pas différents en ce qui a trait à cette fascination; cependant, notre distinction commence lorsque nous « délaissons » la glaise pour nous attaquer au verre. LÀ! c'est vraiment différent, et le défi devient intéressant.

Pour reproduire, ces « effets » en matière de textures, l'utilisation d'un four à fusion du verre à plat par gravité et non pas d'un four à verre soufflé, certains diront que c'est faire preuve d'ignorance ou de folie et qu'il existe des solutions à ces problèmes. À ces « délateurs, nous répondons pourquoi pas! »Si ceux qui ont envoyé l'homme sur la lune avaient écouté leur délateur, où en serions-nous?

Reproduire le Tenmoku ou le Shino

Émail japonais noir tacheté de brun dit: - peau de chamois- est réalisable jusqu'à un certain point. Nous avons utilisé plusieurs couches de verres, métaux précieux, etc. pour arriver à créer une texture intéressante sur le plan esthétique. La difficulté se situe au niveau des grandes surfaces (6 pouces et plus).

L'espace créé par les particules de métaux et autres composés qui se trouvent entre les couches de verre permet à l'oxygène d'y demeurer coincé. Subséquemment, cela a pour effet de causer l'excroissance de bulles de verre qui se manifeste de manières aléatoires à la surface de la pièce. L'épaisseur de la bulle peut être très résistante et ne pas causer de problèmes.

Cependant, loi de Murphy oblige, il y en a toujours une ou deux bulles qui sont tellement minces qu'elles se vitrifient ou éclatent carrément lorsque nous y jetons un simple coup d'œil... Heureusement, nous avons trouvé une autre méthode pour quasiment éliminer celles-ci, il y a cependant des compromis à faire..

Reproduire le Shino

Il existe beaucoup de Shino différents. Ils ressemblent en général à un verre épais, opaque, mat, de blanc à orange ou brun. Voici quelques recettes de Shino: néphéline syénite : 70 %, Kaolin : 30 %, Sel : +3 %, néphéline syénite : 80 %, Kaolin : 20 %, Sel : +3 %

L'exploration

Nous continuons à explorer différentes avenues; cela se reflète dans ce que nous produisons. Nous espérons que la population gaspésienne et les touristes de passage aimeront. Somme toute, c'est un parcours et non pas une réalisation, le temps dira où cela va nous mener.

 

 

 

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